A nos transports en commun
A nos destins
frôlés
A nos matins mal
réveillés
Aux sourires
éteints
A nos fuites en
avant
A nos retours
fatigués
A nos regards
volés
A l’air du temps
A nos cœurs
chahutés
A la main tendue
A celle retenue
A nos corps
encombrés
Aux pensées que
l’on traîne
A nos vies
souterraines